jeudi 22 février 2024

Entretien avec La Ribambulle

en janvier dernier à Angoulême avec Nicolas Raduget


pour La Ribambulle

À l’occasion de la sortie du premier cahier graphique consacré au 57e album de Spirou et Fantasio, et parce que nous suivons et apprécions son travail depuis longtemps, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Olivier Schwartz à l’occasion du dernier festival d’Angoulême. L’occasion d’évoquer, entre autres, sa collaboration avec les deux nouveaux scénaristes, Sophie Guerrive et Benjamin Abitan.

Merci de nous accorder cette interview, Olivier. Avant de reprendre le dessin de la série officielle Spirou et Fantasio, vous avez eu les deux pieds dans l’univers, avec plusieurs one-shots notamment. Est-ce que vous vous attendiez à reprendre la série mère un jour ?
Je ne m’y attendais pas. J’y ai pensé à un moment, pendant que je dessinais ces one-shots… Évidemment, toutes sortes d’idées vous passent par la tête, les plus farfelues comme les plus réalistes ! Mais j’étais passé à autre chose depuis trois ans puisque j’avais créé avec Yann une série bien à nous : Atom Agency. Je pensais poursuivre avec ces nouveaux personnages et puis la proposition du nouveau directeur éditorial de chez Dupuis, Stéphane Beaujean, m’a surpris. Dessiner Spirou ! C’était difficile de refuser.

Stéphane Beaujean avait lu vos Spirou de (la collection hors-série), j’imagine…
Oui et il m’a assuré que j’étais son premier choix. S’en est suivi un imbroglio pas possible, puisque pendant deux mois, les deux mois d’été, nous pensions que c’était l’autre qui devait rappeler… On s’était mal compris : lui attendait mon appel et moi le sien. Ça aurait pu durer longtemps (rires).

Donc ça a commencé par une frayeur…
Une grande joie dans un premier temps ! Champagne avec mes enfants, vraiment la grande joie ! Et puis, petit à petit, les jours passant, le doute s’instaure et je n’y croyais plus du tout. Et j’ai dit aux enfants « ah bah non, finalement, c’était une fausse alerte. »

Et quand ça a été confirmé officiellement ?
Quand ça a été confirmé officiellement, j’ai eu très peur du scénario. Quand Stéphane a essayé de me l’expliquer, je ne comprenais rien ! Et mon incompréhension a duré très longtemps. Même pendant le deuxième opus, puisque c’est un diptyque. Maintenant, j’ai compris ! Mais je n’ai pas envie d’expliquer, c’est trop compliqué…

Ça veut dire que vous n’avez pas vraiment eu de droit de regard sur le scénario de La Mort de Spirou ? Ou vous avez quand même échangé avec les deux scénaristes ?
Non, pas pour le premier. Le scénario était prêt. Ils n’avaient pas leur dessinateur.

Et sur la deuxième partie, qui sera La Mémoire du futur ?
Avant celui-là, on a eu une réunion. Je voulais absolument les rencontrer en live et discuter avec eux, éclairer certains problèmes que j’avais eus sur le premier et dire quelles étaient mes attentes sur le suivant, ce qui pouvait être amélioré… J’ai eu gain de cause. Ils ont compris mes demandes et les ont prises en compte

Il n’y a pas eu de conflit à ce niveau-là.
Non, non. On s’est bien entendu quand on s’est vus. Même s’il y a eu de petites tensions parce que, quand vous travaillez avec des gens que vous ne connaissez pas du tout, que vous avez vus une fois en visio, c’est toujours plus compliqué. Quand j’ai rencontré Benjamin, j’avais fini le premier album. Auparavant, on s’était appelé une fois ou deux mais pas plus. C’étaient beaucoup de SMS ou de mails… des moyens de communication qui peuvent être mal compris. Il y a eu des incompréhensions, forcément…

Comment on passe graphiquement d’un hors-série à un album de la série ? Est ce qu’on se dit « il faut absolument que je change plein de choses » ? Est-ce la même pression ?
Non. Je suis peut-être un peu présomptueux là-dessus mais je me suis posé très peu de questions. La seule chose qui me tourmentait un peu était le fait de faire évoluer les personnages de Spirou et Fantasio dans le monde contemporain. Ça, ça me gênait un peu aux entournures parce que j’avais déjà animé un personnage dans le monde contemporain, l’inspecteur Bayard, mais comme j’ai un style très daté, qui fait ancien à la base, j’avais un peu peur que ça ne fonctionne pas.

Et en fait, assez rapidement, en faisant les planches, vous vous êtes dit…
Oui… oui et non… Vous savez, on doute tout le temps. Est-ce que je suis profondément rassuré sur ça, je n’en sais rien… Mais les gens ont l’air assez gentils avec le livre donc ça va !

On parle de pression mais chaque auteur de la série classique a eu son propre style. Finalement, que vous ayez le vôtre, qu’il y ait un changement, une rupture graphique, ce n’est pas si grave…
Oui, il y a eu plusieurs ruptures graphiques, vous voulez dire. Plus ou moins, c’est vrai. À l’époque du passage de Rob-Vel à Jijé, il y a au un énorme changement.

De Jijé à Franquin aussi !
De Jijé à Franquin, ça s’est fait en douceur, tout de même. Il y a eu une sorte de changement tranquille. Après, il y a eu Fournier. Fournier a essayé de faire du Franquin, et ce n’était pas tout à fait possible, parce qu’il avait une personnalité différente, vraiment marquée.

Après, Nic, trois albums…
Ouais, Nic, trois albums. Voilà. Je ne sais même pas s’il y a eu une rupture de style…

Il venait de l’animation. Il avait plus eu des contraintes de scénario, je crois, avec Raoul Cauvin. Et puis Janry ensuite…
Avec Janry, on était proche de Franquin, d’un certain style de Franquin. Le truc, c’est que Franquin a tellement évolué pendant sa carrière qu’il y a une palette de choix énorme et on peut aussi bien, comme moi, revenir dans les années 1950 et emprunter ce style, ou comme Tome et Janry emprunter celui des années 1970. Finalement, ils étaient plus modernes que moi, plus récents dans leur parti pris graphique.

Vous avez relu des albums, pour vous imprégner ?
Je les relis tout le temps. J’ai même découvert des Tome et Janry que je n’avais pas lus.

Vous avez relu l’intégralité de la série ?
Non, c’était impossible ! Il y en avait 55, c’est pratiquement impossible. Pour revenir sur l’évolution, il y a eu Yoann et Vehlmann aussi, que je trouve formidables, et Morvan et Munuera avant. Ils ont apporté des palettes différentes, des univers graphiques différents. Ce n’était pas évident de passer après eux parce que moi je revenais un peu à des choses plus enfantines, plus simples, et je n’étais pas du tout sûr que ça soit adéquat…

Vu les retours que vous avez, ça a l’air de l’être…
Ça va mais tout est cohérent. À partir du moment où c’est une reprise et qu’on ne demande pas aux auteurs de faire exactement – comme pour Astérix – comme l’auteur de base… Il faut bien se dire que sur Spirou, à part Rob-Vel, tout le reste ce sont des repreneurs !

On a déjà parlé un petit peu de votre collaboration avec les deux scénaristes. Est-ce que ça change de Yann ? La réponse est oui puisqu’il est un de vos amis. Vous fonctionniez différemment ? Beaucoup plus de dialogue, j’imagine ?
Oui. Un dialogue écrit avec Yann parce qu’on ne s’appelait pas. C’étaient des mails, essentiellement, mais quotidiens. Nous étions très réactifs, il y avait beaucoup d’échanges, même juste amicaux ou d’humour. Mais une grande présence aussi pendant la création alors que là, avec Sophie et Benjamin, c’est plus distant. Quelques échanges de temps en temps, et finalement plus de liberté, avec le prix à payer qui est plus d’indifférence quelque part… ou non, comment dire ? Pas de l’indifférence mais un investissement différent. Il y a sûrement eu un investissement énorme dans leur travail mais, au moment de la création des planches, une sorte de recul, pour vraiment me laisser faire ce que je voulais. J’ai été très libre. Y compris d’apporter des éléments de scénario, des détails dans les pages…

Des changements de mise en scène ?
Plus que ça, même des dialogues. J’avais vachement de liberté !

Personne ne vous a rien dit ensuite ?
Surtout pas ! Parce que j’étais protégé par Stéphane qui voulait que j’aie le dernier mot, que le final cut m’incombe. C’était intéressant parce que pour moi ça changeait. J’avais plus d’initiatives. J’aime les deux façons de faire ! J’aime aussi être dans une certaine contrainte. Je ne sais pas quelle est la meilleure façon de faire, en fait…

Sur La Mémoire du futur, qui est actuellement prépublié dans Spirou et fait l’objet d’un cahier graphique qui reprend les 26 premières planches, sur le scénario, vous êtes donc encore plus intervenu  ?
Je suis intervenu, comme je le disais, au moment de la rencontre avec les auteurs. C’était très sympa de pouvoir apporter des choses. Par exemple, j’ai insisté auprès des auteurs, et notamment de Benjamin, sur la limule géante ! Elle me plaisait beaucoup, c’était un personnage intéressant et je trouvais qu’il fallait le développer. Ils n’y avaient pas tellement pensé, elle restait de passage. Là, dans cette deuxième partie, vous verrez, elle a beaucoup d’importance. Et puis j’ai demandé plus d’action, surtout !

C’est plus sympa pour vous à dessiner ?
Oui, j’adore ça. Les dialogues, c’est bien, j’aime bien le faire et je m’en sors à peu près. Je fais mon Lelouch, je tourne autour des personnages. Mais il y a un moment où, pour moi, la bande dessinée reste quelque chose de dynamique. Surtout avec Spirou, qui est un personnage excessivement physique !

Si on commence à lire La Mémoire du futur, on se rend compte que Spirou n’a pas l’air d’être vraiment mort. Mais il y a eu un énorme suspense médiatique auquel vous avez participé. Est-ce que les lecteurs se sont inquiétés auprès de vous ?
Oui, mais on se demande si ce n’est pas un jeu, parce que les gens ne sont ni dupes ni naïfs. Ils savent très bien que les personnages peuvent mourir dans un album puis renaître des années après ! On a affaire à des gens vraiment intelligents. Peut-être que les tout-petits ont eu peur mais je ne crois pas que ce soit l’essentiel du public.

C’est compliqué de savoir si on vise les nostalgiques ou les jeunes lecteurs.
Il faut à la fois garder les nostalgiques – et ceux qui sont collectionneurs, qui achètent tout Spirou – et conquérir de nouveaux lecteurs, effectivement.

Dans les dernières planches, vous allez peut-être me dire que c’est n’importe quoi, mais je trouve que ça ressemble un peu à ce que vous avez pu faire dans Gringos Locos.
Je ne saurais pas dire ça, je ne sais pas. Moi, j’ai l’impression que ça ressemble plus à L’Inspecteur Bayard (rires). Dans le premier, j’étais contraint par une date de sortie qui devait être l’anniversaire des 100 ans de la création de la maison Dupuis. Il y avait cette date butoir qui était insupportable, et également l’obligation de mentionner ça dans l’album. Il fallait faire une fête et j’ai horreur de dessiner des fêtes ! Finalement, dans le deuxième, on me laisse tranquille pour ce qui est des délais. C’est pour ça qu’il y a le cahier, pour faire patienter les lecteurs un petit peu.

Et ce cahier, est-ce que ça vous pousse à faire des crayonnés plus poussés ?
Pas du tout ! Dans le cahier que vous avez là, tous les crayonnés ont été faits avant que je sache qu’un jour j’aurais les cahiers. Alors, est-ce que ça va m’influencer maintenant ? Non, parce que je ne change pas mes habitudes. Je ne vais pas faire des dessins en plus…

Les deux se faisant face, on perçoit facilement des différences de dialogue entre le crayonné et la planche encrée. C’est assez passionnant à regarder et ça met vraiment bien en valeur votre travail. Les changements de cadrage, une ligne de texte qui change, c’est le final cut dont vous parliez plus haut ? Tout vient de vous ?
Non, pas forcément. Les corrections peuvent venir de toutes parts ! D’ailleurs, moi je mets mon grain de sel au moment du premier crayonné et c’est souvent accepté.

Vous dédicacez aussi le tirage de luxe chez Black & White. Est-ce que ça devient une évidence d’en faire un à chaque fois ? Est-ce que c’est une demande de leur part ?
C’est vrai que j’ai la chance d’avoir cette demande de tirage de luxe. Ils mettent en valeur mon travail en amont et subliment les planches noir et blanc, comme le nom de l’éditeur l’indique, après tout.

Vous l’avez fait pour plusieurs albums…
Tous mes albums, pratiquement ! Attendez, je réfléchis… Il y a au moins des tirages de luxe Dupuis. Et puis Black & White ou Bruno Graff… Il ne faut pas s’habituer parce qu’effectivement, peut-être qu’un jour on ne me proposera plus ça !

Au-delà de l’intérêt financier, j’imagine pour vous, enfin j’espère…
Oui, un peu… Mais ce n’est pas une énorme manne.

Est-ce que c’est un plaisir à préparer, on se dit « tiens, je vais mettre ça comme bonus »… Comment ça se passe ?
Oh, ce n’est même pas moi qui choisis. J’ouvre tous mes tiroirs et l’éditeur choisit. Dans ce genre de bouquins, vous savez, il y a presque tout ! C’est intéressant pour les gens comme vous, déjà un peu proches des auteurs, qui s’intéressent vraiment d’une façon pointue à la bande dessinée.

Ça vise encore plus clairement les nostalgiques qui ont les moyens, pas mal de quadragénaires, quinquagénaires et plus… Est-ce qu’on vous demande d’intervenir dans le journal Spirou pour essayer de capter l’attention des plus jeunes ?
Oui, mais je m’y refuse un peu. C’est-à-dire que je le fais mais quand j’ai vraiment un peu de temps ou que le sujet me plaît beaucoup. Mais je n’ai pas trop le temps et puis on n’est plus à l’époque de Franquin où on pouvait faire autant de couvertures qu’on voulait. J’aurais adoré. J’adore faire les couvertures !

J’ai pensé à vous justement quand j’ai vu tout récemment le numéro des 100 ans de Morris et Franquin, comme vous aviez fait Gringos Locos… Vous n’avez pas été sollicité pour les hommages dans le numéro ?
Non mais ils savent que je suis en pleine confection de la suite donc ils ne m’embêtent pas. Ils m’auraient demandé sinon, je pense.

Vous auriez dit oui ?
Non, je crois que je n’aurais pas dit oui. Je n’aurais pas eu le temps pour plusieurs planches. J’ai fait la couverture de l’autre côté du numéro, déjà, ça va ! (rires)

Vous êtes un peu forcé d’être à plein temps sur Spirou et Fantasio actuellement ou vous avez quand même d’autres choses dans un tiroir, que vous allez essayer de faire, à droite à gauche ?
J’ai d’autres choses, oui ! Notamment en ce moment dans le magazine de super-héros de Black & White, Black & White Stories, il y a mon petit projet qui commence à paraître. Je ne l’ai pas encore vu. J’ai toujours eu des projets annexes.

Sur Spirou et Fantasio, vous avez la fin du diptyque en préparation. Est-ce qu’il y a un contrat pour trois albums ? Quatre albums ?
Moi, ce que m’a dit Stéphane, parce que je m’inquiétais, comme vous, c’est : « Mais Olivier, c’est toi qui arrêteras ! » C’était très rassurant, très agréable d’entendre ça. Mais vous savez, si ça doit s’arrêter, ça s’arrête. Je ne vais pas en faire une maladie du tout. Tout va bien. J’ai eu tout ce que je voulais dans ce métier, avec ce personnage…

Je vous parlais de Gringos Locos, que j’ai relu avant de préparer l’interview. Il y avait une suite à l’époque qui était annoncée sur la quatrième de couverture…
Mais vous avez bien vu quel pataquès ça a provoqué…

Il y a eu des réserves des familles des auteurs représentés, oui…
Plus que des réserves, des menaces de coups de fusil, même.

Donc vous avez laissé tomber…
Mais non ! C’est l’éditeur qui a laissé tomber.

Ah, vous auriez continué ?
Oui. Parce que c’était marrant. Il y a 7 pages qui sont crayonnées de la suite. C’est dommage. Très dommage. Il me semble qu’elles ont été publiées quelque part…

Peut-être qu’un jour on verra la suite, qui sait ! Mais si on retourne à l’actualité Spirou, est-ce que dans votre réunion avec les scénaristes ou l’éditeur, vous vous dites qu’il faut que vous trouviez des ressorts pour garder le jeune lectorat ?
Oui, c’est la problématique qu’on a.

Et vous n’avez pas de solution encore ?
C’est très compliqué de faire revenir des jeunes. Vous voyez bien, ils sont dans une autre galaxie. Ils sont sur autre chose. Il y en a qui s’intéressent à la lecture, dont la bande dessinée, mais soit c’est le manga soit c’est les jeux électroniques ou le streaming. Il y a tellement de propositions de distractions, on n’est plus dans les années 1940…

Est-ce qu’on s’adapte à l’idée que ce sont les plus vieux qui lisent ?
Oui. Ou les filles, qui lisent plus que les garçons apparemment…

L’histoire est lisible par tout le monde.
Oui, c’est du tout public.

Des rumeurs circulent sur un projet de série autour de Seccotine, par Yann et Félix Meynet, et un autre plus officiel qui serait scénarisé par Sophie Guerrive, selon Stéphane Beaujean. Est-ce que vous êtes associé ou avez failli être associé à l’un ou à l’autre ? Est-ce que ça a un lien avec les couvertures qui terminaient l’album La Mort de Spirou ?  

Oui, il y a moult projets autour du « Spirouverse », je pense que c’est l’éditeur qui essaie d’étoffer.

Un autre personnage féminin fait son retour dans La Mémoire du futur, mais il est peut-être un peu tôt pour en parler. On espère qu’il n’est pas trop « empoisonnant » à dessiner… 

Ha ha ! Non, c’est même assez passionnant !

Pour terminer, vous avez parlé des rafales que vous avez prises au moment de Gringos Locos, est-ce que les ennuis qu’a connus Delaf en reprenant Gaston vous ont rappelé des souvenirs ?
Bien sûr ! Quand j’ai voulu reprendre Gil Jourdan avec Yann, quand on a essayé de reprendre Johan et Pirlouit, encore avec Yann… Et puis cette histoire de Gringos Locos où on avait fait un album qui a failli être mis au pilon. C’était affreux ! C’est peut-être le meilleur album de ma vie. Je pense qu’ils n’auront jamais plus un tel hommage.

Est-ce que vous auriez accepté de reprendre Gaston ?
Ah non ! Gaston, non. Je n’aurais pas su. Et ce n’est pas un personnage que j’ai envie de dessiner. Parce que j’ai besoin, comme je disais tout à l’heure, d’aventures, de physique. Gaston est trop assigné à la vie de bureau, même s’il déteste ça !

Merci beaucoup Olivier et bonne continuation !
Merci Nicolas, bonne continuation également !

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